lundi 26 janvier 2009

DEVALUATION DE LA PERSONNE

" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "

Dévaluation de la personne: les nuisances ci-dessus, contre lesquelles les personnes isolées et sans défense ne peut rien sinon que se résigner, induisent des sentiments variés de dégout, de saleté, d'insalubrité, de honte, de perte d'estime de soi, de ridicule, de rage contenue, d'impuissance, de statut de victime, de renoncement à l'amélioration et la valorisation de son habitat (à quoi bon?), de perte d'identité locale (ne dites pas où on habite, les enfants non plus!), de perte d'intérêt pour la communauté (maudite) et son développement local, de rejet individuel, de trahison par la société et les élus, de prise de positions politiques extrêmes, de colères ouvertes ou rentrées, et enfin de PEUR pour la santé et l'avenir de sa famille. Ces différents facteurs psychologiques peuvent sans conteste affecter durablement la solidité des parents, du couple, et l'éducation des enfants. Plus grave, ils se combinent aux pathologies liés à l'exposition aux biogaz (voir ce thème), produisant d'autres formes de complications sérieuses d'ordre psychologique et psychosomatique. La réponse la plus élémentaire aux risques potentiels de dévaluation de la personne et de son immobilier (généralement tout ce qu'elle possède) est de "faire ses bagages", ce qui est attendu et encouragé par les protagonistes des CET: "si cela ne vous plaît pas, vous êtes toujours libres de partir ailleurs [de "dégager"?]. Ce phénomène d'émigration spontanée des personnes (qui en ont l'opportunité, le courage et les moyens) facilite non seulement l'implantation et l'acceptation locale du CET, mais aussi le rachat des parcelles, terrains et propriétés limitrophes à vil prix, en vue d'augmenter indéfiniment la capacité de l'exploitation et ses profits.

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