lundi 26 janvier 2009

PATHOLOGIES LIEES AUX BIOGAZ

" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "


Pathologies liées à l'exposition aux biogaz (et effets similaires ou croisés, dus à la pollution de l'eau par les lixiviats): celles-ci affectent les yeux et voies respiratoires, le coeur, le foie, et le système nerveux central. Certaines sont également accompagnées de cancers, d'affaiblissement du système immunitaire, voire de malformations congénitales. Les composés listés précédemment participent (souvent de façon multiple) aux affections/pathologies constétées ou syndromes potentiels ci-dessous:

-- irritation des yeux (picotements, larmoiements, conjonctivites), de la peau (démangeaisons, eczéma, urticaire, allergies cutanées) et des voies respiratoires (nez, gorge et poumons, cf. plus bas);
-- migraines, céphalées, nausées, vertiges, vomissements, malaises et étourdissements, vision trouble, diarhées fréquentes, incontinence;
-- battements de coeur irréguliers, fatigue, somnolence, narcoses;
-- troubles ou pertes de mémoire;
-- perte d'appétit et de poids (anorexie), insomnies, anxiété;
-- atteintes diverses du système respiratoire: asthme, thrombopénie, bronchite, angine, rhinite et rhino-pharyngite à répétition, toux chroniques, respiration difficile (dyspnées), particulièrement chez des personnes n'ayant une aucune des ces pathologies avant leur exposition au CET;
-- atteinte du système nerveux central: états dépressifs, léthargie, lassitude, assoupissement, confusion, nervosité, irritabilité, anxiété, hyper-activité;
-- atteintes gastro-intestinales, hépatiques et rénales;
-- augmentation de la tension artérielle, rythme cardiaque irrégulier;
-- déficiences immunitaires;
-- fausses couches, naissances prématurées, stérilité, anomalies congénitales (malformations cardiaques, défaut de ermeture du tube neural, malformation de paroi abdominale), défauts chromosomiques et naissances prématurées (chez l'homme) et intoxication foetale (chez l'homme et l'animal);
-- cancers divers (foie, pancréas, cerveau, poumons);
-- pour les enfants atteints, baisse de capacité d'apprentissage, et absentéisme scolaire dû aux traitements et suivi médicaux;
-- chez l'adulte, complications d'ordre psychologique ou psychosomatique (ce dernier point n'ayant pas valeur d'explication para-scientifique pour les différentes pathologies constatées; à ne pas confondre non plus avec les nuisances d'ordre psychologiques décrites ci-dessus dans un thème à part).

Ces différentes affections et pathologies n'ont pas le même effet chez le nourrisson, l'enfant, l'adolescent, l'adulte ou la personne âgée. De plus, elles peuvent constituer un ensemble de facteurs aggravants chez certaines personnes (de tout âge) qui seraient naturellement prédisposés, déjà souffrantes par leur historique, ou simplement moins résistantes par constitution. Enfin, les différentes toxicologies peuvent avoir des effets cumulatifs ou multiplicatifs, devenant beaucoup plus dangereuses ensemble qu'elles ne le sont déjà prises séparément. L'exposition à de multiples polluants à des doses individuelles pourtant situées dans les normes, induit une toxicité très supérieure, un fait reconnu par tous les épidémiologues, mais qui jusqu'à présent n'a fait l'objet d'aucune étude approfondie, sans doute par appréhension d'avoir à remettre en question un système primitif mais pratique, où les normes de dangerosité ou d'exposition admissible concernent les polluants pris chacun séparément. La même remarque s'applique à la prolongation du temps d'exposition aux polluants: si on sait établir des normes de dangerosité pour des expositions de 8h/jour pour 5jours/semaine, on sait peu de choses sur des expositions à plus faibles doses mais 24h/24, 7jours/semaine, comme dans le cas des riverains avec les biogaz. Enfin un troisième type de manipulation consiste à évaluer les risques dans le cadre plus global des normes acceptées par l'exposition à la pollution: pour l'exploitant, "que le critère de risque soit atteint ou largement dépassé ne signifie aucunement qu'il soit inacceptable, au vu des autres risques environnementaux auquels sont déjà exposés les populations". En clair, puisque nous sommes déjà complètement pollués par le reste du monde, il faut faire un petit geste citoyen pour accepter certains "petits nouveaux risques" afférents aux CET. Pensons global, et ne nous attardons pas sur ces alarmes contre-productives émanant des associations de citoyens, d'élus et d'experts indépendants.

Selon certaines sources les plus officielles et expertes, les nuisances olfactives des CET et leurs conséquences sanitaires sur les minorités environnantes se réduiraient sans plus à un phénomène d'origine vraisemblablement "psychosomatique", en clair une réaction physiologique spontanée issue d'un certain mal-être personnel, parfois aïgu, provoqué par les fameuses nuisances. Afin d'économiser les frais de prise en charge de ces psycho-pathologies affectant (paraît-il) ces individus faibles et minoritaires, on avancera de la même source officielle que de telles réactions relèvent plus simplement d'un réflexe conditionné ! Le fait de vivre auprès d'une décharge, et le rappel visuel au quotidien de ses bâtiments d'exploitation constituerait donc chez les riverains

"(..) une aggression qui déclenche un réflexe conditionné de perception des odeurs (sic)."

Le riverain n'est donc plus maître de ses sens; la simple vue de son paysage environnant provoquerait chez lui une forme de nausée olfactive auto-induite; il s'imagine ces odeurs et s'inflige donc certaines illusions psycho-sensorielles à caractère obsessionnel qu'il ne maîtriserait pas. Si une telle théorie était scientifiquement établie, une solution efficace autant qu'astucieuse serait de dresser autour des CET des panneaux publicitaires géants pour les grandes marques de parfums, ou toutes sortes de mets alléchants. Sous l'emprise de ce réflexe Pavlovien, s'adressant davantage au genre humain qu'aux rats de laboratoire, on imaginerait sans peine l'immense soulagement du riverain, sa réaction "positivée", son équilibre métabolique enfin assuré, sur fond de jouissance olfactive pérenne et gratuite.

Au delà d'une certaine forme d'humour, arrêtons-nous quand même un instant pour mesurer l'énormité de la citation ci-dessus mentionnée. Que la mobilisation des plus brillantes intelligences conduise à des affirmations aussi imbéciles ne peut qu'attrister les personnes honnêtes et conscientes. Il est tout à fait inacceptable que ce type de conclusion, digne d'un mauvais script pour la Planète des Singes, émane d'un rapport "on ne saurait plus officiel".

Afin de soulager les nuisances parfois insupportables que les biogaz procurent aux riverains, certains exploitants n'ont pas hésité à mettre en oeuvre une technique innovante d'un genre inédit: la vaporisation de parfums (sic) à la périphérie du CET par un réseau de "brumisateurs". Sur le plan positif, c'est déjà reconnaitre qu'il pourrait y avoir effectivement des problèmes olfactifs insupportables au-delà de la fameuse "bande des 200 mètres". On ne s'attardera pas sur le ridicule consistant à essayer de couvrir une odeur nauséabonde par une odeur parfumée ou soit-disant agréable, comme on aspergerait une crotte de chat avec de l'after shave ou du N°5 selon les moyens. C'est beaucoup plus grave que cela. D'une part, le système de défense de l'organisme est atteint dans son principe de réflexe: la réaction naturelle et immédiate aux odeurs suspectes et la douleur provoquée par les gaz irritants sont tous deux neutralisés. Ce à quoi on substitue un principe arômatique persistant - supposé provoquer du plaisir (stimulation) ou pacifier l'organisme (sédation), laquelle monopolise puis finalement endort le sens de l'odorat.Les conséquences de cette approche sont très graves. Outre l'atteinte volontaire à l'un des cinq sens qu'elle représente, il s'agit d'une attaque dirigée contre le système nerveux central (voir détails plus bas). Le riverain ainsi "brumisé" au quotidien d'un nuage de goutelettes arômatiques, devenu inconscient de la présence des biogaz toxiques et irritants, avec leurs variations de concentration et d'exposition, ne saura plus quand fermer ses fenêtres. Il retrouvera le sommeil et ne saura pas ce qu'il respire. Il accumulera et métabolisera des doses de biogaz auxquelles il n'aurait pas été exposé s'il avait conservé son système de défense olfactif. Et plus encore: le "parfum" qui pacifie ou stimule artificiellement son organisme constitue une autre forme de toxicité latente et à long terme, dont il est devenu le cobaye inconscient.On imaginera aisément que la composition secrète et propriétaire de ces aérosols suspects ne comporte pas que des arômes naturels, mais aussi des principes organiques pathogènes. Certains exploitants mettent en avant une formule-choc à base dite d'"huiles végétales essentielles" (sic). Ces huiles (ou plus exactement essences, qui n'ont en fait rien d'essentiel pour vivre!) sont des substances complexes utilisées en particulier en aromathérapie clinique, sous étroit contrôle médical, à cause de contre-indications et de certains risques de pathologies induites. Comportant pas moins de 11 familles*, leur inhalation à faibles concentrations, laquelle est suivie d'une diffusion rapide dans le sang, produit sur le système nerveux central des effets soit sédatifs (tranquilisants) soit stimulants, soit les deux (cas de la rose, qui stimule l'activité cérébrale, mais ralentit le rythme cardiaque..). Une essence peut être sédative ou stimulante selon la dose absorbée. Des mélanges d'essences peuvent avoir des effets variés et contraires sur différentes parties du cerveau. On imagine sans difficulté que ces mélanges sont optimisés pour un produire effet maximal, contrant l'irritation des biogaz sur les muqueuses respiratoires et oculaires sans en neutraliser l'attaque chimique agressive et l'absorption de leurs constituants par inhalation et voie respiratoires/cutanées. On est alors en droit de se poser la question de la toxicité ou l'empoisonnement graduel que représente une exposition sur le long terme (10-20 ans) à ces aérosols aux compositions expérimentales et d'effet maximal. Quel volontaire accepterait d'être exposé, pendant une ou deux décennies, à (1) des concentrations variables de biogaz irritants et cancérigènes sans jamais pouvoir être en mesure de les détecter, et (2) à des "essences arômatiques" relaxantes ou stimulantes (ou les deux selon doses et mélanges savants) qui affecterait le fonctionnement naturel de son système nerveux ? Nous sommes en présence d'une solution particulièrement immorale et abjecte, puisqu'elle manipule les sens de perception, par stimulation ou pacification (ou les deux), en comptant sur l'ignorance des riverains, et en rajoutant une source d'intoxication supplémentaire à leur insu ! En conclusion, il s'agit d'une expérimentation nouvelle, incontrôlée et complètement illégale sur cobayes humains; expérimentation dont on ne dispose aucune statistique sur le caractère pathogène au niveau du système nerveux central lorsqu'il s'agit d'expositions à très long terme sur des sujets humains (bien involontairement) participants. Un thème de recherche si avancé ne fait probablement pas partie des compétences ni du souci de l'exploitant: allez savoir ce qu'il pourrait bien en penser en termes de ses priorités. L'idée maîtresse est d'endormir doucement ceux qui pourraient se plaindre des nuisances olfactives..

(*du sédatif au stimulant: esthers, cétones, aldéhydes aliphatiques, sesquiterpènes, lactones/coumarines, oxydes, acides, aldéhydes aromatiques, monoterpènes, alcools et phénols.)

2 commentaires:

  1. je trouve enfin une personne qui comprend ce que nous vivons dans le quartier nous faisons parti des gens qui ne savent plus respirer.Grace a une societe qui brasse des euros sans en investir ,nous on attend le cancer dans quelque temps pour pas un euro.Felicitation a tout ce gratin bien place qui apres expropriation vous intoxique en toute impunite a l heure ou le petit restaurateur doit avoir un local a poubelle refrigere certaines societes peuvent avoir une poubelle geante en plein air.merci papy43 une toulousaine.

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  2. Merci pour votre message.
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