lundi 12 janvier 2009

LA PRESSE EN PARLE

" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "
PROJET DE CENTRE DE TRI ET D'ENFOUISSEMENT
A SAINT-BEAUZIRE (HAUTE-LOIRE)
Journal « LA RUCHE » - 7 novembre 2008


Centre de tri de Saint-Beauzire : le projet bien avancé

Jean-Philippe Dessaulx, responsable « Développement Traitement Valorisation » pour le groupe Pizzorno en région Auvergne, ainsi que François Tary et Nicolas Yehezkiely, membres du bureau d'études mandaté par le groupe Pizzorno, étaient dans le brivadois mercredi et jeudi afin d'expliquer le projet de plate-forme de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés sur la commune de Saint-Beauzire.
Après de multiples interrogations à propos de l'étude menée sur l'élaboration d'un centre de tri sur la commune de Saint-Beauzire, le groupe Pizzorno Environnement était en Brivadois ces jours derniers afin d'expliquer les contours de ce projet.
PROXIMITE ET VALORISATION
Ayant obtenu la maîtrise foncière d'un terrain de 132 hectares au lieu-dit « Vazeillette » il y a environ un mois, le groupe espère désormais implanter une plate-forme de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés afin de répondre aux exigences nouvelles du Grenelle de l'Environnement et du Plan Départemental d' Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA).
En gros, chaque collectivité territoriale compétente doit avoir un centre de traitement à proximité des habitations d'un bassin de population. Ce qui n'est pas le cas actuellement pour le Brivadois puisque le Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères Issoire-Brioude est obligé de transporter ses déchets à des centaines de kilomètres. En outre, le Grenelle a également rendu obligatoire la valorisation des parties organiques des déchets ménagers (Pizzorno Environnement propose une valorisation des déchets avec un procédé retirant la partie fermentescible des déchets ce qui conduit à enlever les odeurs nauséabondes)
Pour toutes ces raisons et en concertation avec les acteurs locaux, Pizzorno Environnement a donc cherché à proposer des solutions afin de coller aux exigences et aux besoins du Grenelle et du PDEDMA.
DETAILS DU PROJET
Pizzorno Environnement veut donc implanter à Vazeillette un centre de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés.Il concernera uniquement les déchets que mettent les usagers dans leurs « poubelles grises ». Ce centre sera entièrement fermé. Il ne s'agira en aucun cas d'une configuration du type « La Taupe » à Vergongheon. Les déchets ultimes, débarrassés de leur caractère polluant, seront stockés dans des alvéoles étanches de 500 m² recouvertes tous les soirs. Ces déchets stockés n'auront aucun contact avec le sol comme l'oblige l'arrêté ministériel daté du 9 septembre 1997.
Pizzorno Environnement va louer un terrain de 132 hectares mais l'arrêté ministériel daté du 9 septembre 1997 oblige le groupe a laissé une bande de 200 mètres autour du bâtiment. Le centre de tri, de traitement et de valorisation aura donc une surface de 12 hectares environ. Au sein de ce centre se trouvera un bâtiment fermé pour les déchets. A l'extérieur les alvéoles de 5000 m² seront creusées progressivement selon leur remplissage. Le tout sera bien évidemment clôturé et une route permettant l'accès au site sera construite.
Selon les premières prévisions, les études de terrain vont débuter en début d'année 2009. Celles-ci devraient durer un an et devront veiller à ce que le site n'ait pas d'impact ni sur l'environnement, ni sur la santé des habitants. En 2010, les procédures administratives et la validation du site par la préfecture devraient également prendre une année entière. Si tout est validé les travaux débuteront en 2011 et le site ne sera pas fonctionnel avant 2012. Il faut préciser que ce calendrier n'est qu'une estimation émise par Pizzorno Environnement.
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Voir article journal LA MONTAGNE
ICI


« Leurs déchets, qu'ils les gardent ! »
Non. La réponse des habitants est franche et massive. Ils ne veulent pas de centre de tri sur leur commune, et ne comptent pas se laisser faire.Au début, ce n'était que de simples ouï-dire. Puis, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre parmi les habitants de la commune de Saint-Beauzire : l'implantation d'un centre de tri et d'enfouissement de déchets ménagers et industriels banals serait à l'étude. Qui ? Quand ? Quels déchets ? Le Conseil communautaire du 27 octobre a eu beau rajouter la question à l'ordre du jour (voir notre édition du 29 octobre), le flou subsiste.« Il n'y a eu aucune commande publique, c'est une initiative purement privée » avait alors précisé le conseiller général Jean-Noël Lhéritier qui s'était entretenu avec les représentants du groupe Pizzorno, porteur du projet. Et il l'a répété vendredi soir, à la salle polyvalente de Saint-Laurent Chabreuges, mais cette fois-ci face à plus de 150 citoyens, sceptiques.« 130 hectares de terres cultivables, loués par trois agriculteurs... On ne nous fera pas croire que personne n'était au courant, à commencer par la Chambre d'agriculture », s'indigne Serge Mondani, vice-président des Amis de Saint-Beauzire. L'association, présidée par Louis Lagrange, avec l'ACCA, est à l'origine de cette réunion publique.Face à eux, hier, une salle comble : ils sont riverains, chasseurs, pêcheurs, défenseurs de l'environnement ou simples citoyens. Tous sont inquiets, et veulent des réponses. Dans la salle, les élus se comptent sur les doigts d'une main. Les habitants devront se contenter de recouper les informations glanées au cours de discussions informelles.« Le 20 octobre, confie Serge Mondani, je me suis entretenu avec les propriétaires du terrain concerné, un domaine de près de 130 hectares au lieu-dit Vazeillette. Ils m'ont confirmé qu'une étude allait être lancée pour implanter un centre de tri ».Un dossier « bien plus avancé qu'on le prétend », jugent beaucoup. Et leurs suspicions ne s'arrêtent pas là : « on nous parle d'un centre de 20 hectares, pourquoi en louer 130 ? ». « S'il s'agit bien d'ordures ménagères, quelle est la nature des déchets qui vont être enfouis ? En quelle proportion ? ». Dans la salle, personne ne croit en la version officielle. Entre les rangs, circulent les mots « déchets inertes » et même « amiante ». Ils ont peur. Pour leur cadre de vie, pour leur santé, pour leur tranquillité, pour leur patrimoine naturel dont le bassin de la Vendage situé à proximité du site, et même plus encore. « Ce n'est pas qu'une commune, mais tout le Brivadois qui est touché » prévient Louis Lagrange. Et l'assemblée ne tarde pas à montrer du doigt.« C'est aux élus de régler ça ! » lance une habitante. Le Plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés est rapidement mis sur le tapis. « En révision depuis sept ans », annonce Jean-Noël Lhéritier.La faille est pointée. La réalité ? Personne ne sait que faire des déchets. « Chacun devrait gérer ses propres ordures, nous ne voulons pas récupérer les déchets dans un rayon de 300 kilomètres ! » martèlent-ils. « Après des projets qui ont échoué à Paulhaguet, puis le Pays de Blesle et enfin le secteur du Puy, c'est maintenant nous qui devons récupérer le cadeau ! Leurs déchets, qu'ils les gardent ! ».
Marie Coreixas , LA MONTAGNE


Environ « 80.000 tonnes » de déchets ménagers par an
Responsable des secteurs développement, traitement des déchets et recyclage pour la région Auvergne, au sein du groupe Pizzorno, Jean-Philippe Dessaulx explique que le projet, actuellement à l'étude à Saint-Beauzire, consiste à installer « un centre de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers ».
En l'occurrence, tout ce qui compose la poubelle grise, car, selon lui, « il y a des choses à récupérer à l'intérieur, comme le papier, le plastique... ». Ou encore les restes de repas, les épluchures de légumes.
Et ces déchets seraient « recyclés au maximum, nous espérons à 70% ». quant aux 30% restants, « ceux dont on ne peut rien faire », ils seront enfouis sur place. « Notre projet n'est pas ficelé », insiste Jean-Philippe Dessaulx. Une phase « d'études » (portance du sol, hydrologie, géologie, environnement...), étalée sur une année, déterminera si le site, au lieu-dit Vazeillette, peut accueillir la plate-forme. « S'il y a un impact négatif, rien ne se fera », assure-t-il.
La société envisage d'utiliser une cinquantaine d'hectares, sachant que la réglementation impose de laisser tout autour de la zone une bande de 200 mètres de large.
Sur place, l'équipement devrait se composer d'un bâtiment (centre de tri), d'environ 5.000 m², destiné à accueillir les camions pour qu'ils puissent vider leur contenu à l'abri du vent. L'aire de stockage occuperait 5.000 m² et la partie réservée à l'enfouissement également 5.000 m².
Sur la quantité de déchets traités par an, Jean-Philippe Dessaulx annonce autour « de 80.000 tonnes ».
Le projet est lié, semble-t-il, au Plan Départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés, porté par le Conseil Général de Haute-Loire, qui, selon le responsable de « Pizzorno Environnement », doit être révisé et validé par la préfecture. S'y ajoute l'enquête publique. Ce qui fait dire à Jean-Philippe Dessaulx, « qu'une installation ne pourra pas se faire avant trois ans ».

Jean-Luc CHABAUD - LA MONTAGNE
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Ci-dessous article du journal LA RUCHE

CENTRE DE TRI DE SAINT-BEAUZIRE :les opposants se mobilisent

Le slogan électoral de Barak Obama :Yes we can ! « a fait des émules bien au-delà des frontières étasuniennes. Ainsi le :« Oui, nous pouvons! » était repris vendredi soir à St Laurent-Chabreuges par la foule décidée à s'opposer au projet de centre de tri conduit par le groupe Pizzorno Environnement sur la commune de Saint-Beauzire.« C'est un projet qui concerne l'ensemble du Brivadois. » Louis Lagrange, président de l' Association des Amis de Saint-Beauzire ouvrait la réunion d'information en ces termes : « oui, nous pouvons! Nous pouvons dire non à un projet qui ne nous satisfaits pas! ». face à lui, près de 200 personnes rassemblées vendredi soir à la salle polyvalente de Saint-Laurent-Chabreuges. Découvrant un peu tardivement selon eux le projet d'implantation d'un centre de tri , de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés sur la commune de Saint-Beauzire, les agriculteurs, adhérents des ACCA locales, propriétaires terriens ou simples particuliers voulaient en savoir plus.Le vice-président de l'Association, Serge-Pierre Mondani prenait la parole à son tour afin de dresser un historique précis des derniers événements.: « selon les informations dont nous disposons, le Président du Conseil Général et le Préfet étaient au courant du projet. Un projet dans les tiroirs depuis plusieurs années déjà, semble-t-il. Ensuite la Communauté de Communes du pays de Blesle aurait été sollicite pour un projet similaire finalement abandonné, les élus de l'agglomération du Puy en Velay l'auraient également rejeté. Enfin, lorsque je fus moi-même contacté par un représentant du groupe Pizzorno, ce dernier m'affirmait que s'il y avait des problèmes ici, il n'était pas marié avec la région et qu'ils iraient ailleurs. »
INQUIETUDES
La salle majoritairement hostile au projet manifestait ses craintes qui, peu à peu, se tournaient en colère : « Nous ne voulons pas des déchets de tous les départements de la région, voire au delà. ».Le groupe Pizzorno Environnement est à maintes reprises montré du doigt malgré la mise en avant d'un solide potentiel de performances (lire La Ruche du 7 novembre). Serge-Pierre Mondani précisait: « une fois l'autorisation obtenue par le promoteur, il peut faire 90% en centre d'enfouissement et 10% en centre de tri. Et que dire de la pollution des sols si dans plusieurs décennies il faut financer la dépollution d'un site déjà mort! ». ces propos ont illustré la forte sensibilité liée à ce type de projet. L'épisode de la déchetterie de Salzuit étant encore présent dans tous les esprits.
RESPONSABILITE ET FAIBLESSE
Pourtant, Grenelle de l'Environnement oblige, il est impératif de valider avant 2010 le plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA): « il ne s'agit pas de rejeter en bloc toutes propositions, il est normal que les déchets soient traités par ceux qui les produisent, il faut prendre ses responsabilités, il existe des friches industrielles réunissant les conditions favorables à l'implantation d'une plate-forme de tri, alors pourquoi venir ici ? » s'interrogeaient Louis Lagrange et Serge-Pierre Mondani, à l'image d'une grande partie de l'assemblée.A cette question, le conseiller général Jean-Noël Lhéritier , l'un des rares élus présents, a apporté un élément de réponse. D'une part, suite à l'exposé du contexte réglementaire et opérationnel relatif à l'installation d'un centre de tri et d'enfouissement et d'autre part: « le département souffre de ne pouvoir valider dans les plus brefs délais le plan départemental d'élimination des déchets, les débats n'aboutissent pas. Dès lors, il y a une faiblesse de ce côté là, une faiblesse que le groupe Pizzorno a su saisir. Normalement, le sujet est entre les mains des collectivité locales , alors que nous sommes ici à l'inverse. Je suis très inquiet et pas favorable à ce projet, c'est notamment aux élus du conseil municipal, de la communauté de communes, du SICTOM de se positionner, d'impulser la manière dont doivent être traités les déchets car ils ont la compétence. Je vais demander au président du Conseil Général d'accélérer la révision du plan 43 d'élimination des déchets, car en 2010, c'est le préfet qui tranchera! »
UN COLLECTIF A GERME
Ces dernières paroles ont tout sauf refroidi l'atmosphère. L'heure semblait à la mobilisation et les signatures ont fleuri sur les pétitions présentées au sortir de la salle polyvalente. Une partie d'échecs vient de débuter entre le groupe Pizzorno Environnement qui, aux yeux des « anti », porte la lourde réputation d'être l'acteur d'un projet plus néfaste que bénéfique à la collectivité et l'environnement. De l'autre, des riverains inquiets de voir s'installer une plate-forme de tri dont la maîtrise foncière porte sur 50 hectares, ajouté à cela le ballet quotidien des camions et pour dresser un tableau complet, ils ont le sentiment que ce projet fut élaboré en douce, sans concertations aucunes avec la population. Pour finir, Louis Lagrange a déclaré: « nous allons créer un collectif, une association d'opposition au projet tel qu'il est présenté, au profit d'un traitement cohérent et transparent des déchets en Haute-Loire. »
Contact : amisdesaintbeauzire@laposte.net
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INFORMATIONS
de Monsieur Louis Lagrange:

"Il s'agit d'une initiative privée: le groupe PIZZORNO et Mr et Mme FOURNIER-MONTGIEUX (propriétaire du domaine de Vazeillette, environ 130 ha sur la commune de Saint-beauzire, à la limite des communes de Saint-Lautent Chabreuges et Saint-Just). Cette initiative privée permet aux élus du département de la Haute-Loire et à l'Etat de se défausser; Ce centre aura certainement pour vocation de traiter les déchets de la haute-loire et d'une partie du Puy-dedome; C'est un espace encore "naturel" qui va se trouver dénaturé et pollué (eaux de la Vendage et in fine de l'Allier; population des villages à proximité; image du brivadois; Centre de Vacances Ciel-Léo Lagarnge; site Natura 2000 à proximité.....).
Actuellement nous avons lancé une pétition auprès des habitants de tout le Brivadois, demain matin nous serons à Brioude sur le marché."
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Journal LA RUCHE - Vendredi 28 novembre 2008

Centre de tri de Saint-Beauzire
Les riverains plus mobilisés que jamais

Face au projet de l'entreprise Pizzorno Environnement d'élaborer un centre de traitement, de tri et de valorisation des déchets sur la commune de Saint-Beauzire, les riverains se mobilisent pour que celui-ci ne voit pas le jour.Emmenés par l'Association des "Amis de Saint-Beauzire", des habitants de la commune mais aussi de Saint-Laurent-Chabreuges et de Saint-Just-près-Brioude ont fait circuler une pétition le samedi 22 novembre sur le marché de Brioude. Les membres de l'Association se sont d'ailleurs félicités du nombre de signataires . " Nous sommes les premiers surpris du succès rencontré par notre pétition puisque nous avons obtenu d'ores et déjà plus de 1000 signatures.Et ce n'est qu'un début ! On a enclenché un processus d'information dans le Brivadois et des élus de tout bord sont venus nous rejoindre contre ce projet. a l'avenir nous n'excluons pas d'organiser des manifestations de grande envergure " a tenu à souligner Serge Mondany, représentant de l'association des Amis de Saint-Beauzire.

INQUIETS POUR LEUR SANTE
Les riverains se montrent donc plus soudés que jamais. Cette mobilisation est à l'image de leurs inquiétudes concernant le projet de ce centre de tri, de traitement et de valorisation des déchets.Ils craignent que cette élaboration ait des répercussions sur leur santé."Les entrepreneurs veulent tout simplement récupérer un maximum d'ordures pour pouvoir créer du méthane. le centre d'enfouissement (sic) est aussi dangereux qu'un incinérateur !Il aura des conséquences sur la santé des riverains avec notamment des risques élevés de cancer !"Toujours est-il que l'ensemble des riverains vont se réunir le samedi 29 novembre à la salle polyvalente de Saint-Laurent-Chabreuges à 14 h afin de constituer une association de défense.
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Jeudi4 décembre
dans le journal LA MONTAGNE,
signé Jean-Luc CHABAUD
DECHETS MENAGERS

Les opposants franchissent une nouvelle étape
en se fédérant en une seule association.


"Donner plus de force à notre action"
Les opposants au projet de centre de traitement des ordures ménagères sur la commune de Saint-Beauzire vont se fédérer en association. Ils veulent ainsi donner plus de force à leur action.
Dès que la rumeur d'un centre de traitement des ordures ménagères à Saint-Beauzire à commencer à circuler, l'association des Amis de la commune est montée au créneau.
"Les adhérents, explique leur président Louis Lagrange, ont souhaité que ce projet ne reste pas "top secret" mais que toute la population du Brivadois en soit informée". ils sont intervenus auprès de plusieurs élus, ont organisé une réunion publique, lancé une pétition qui, à ce jour, " a recueilli près de 2000 signatures".
Et maintenant ?
"Les personnes opposées à ce projet souhaitent franchir une nouvelle étape pour donner encore plus de force à leur action. Plus de quatre-vingts personnes, originaires de dix communes différentes, se sont réunies à Saint-Laurent Chabreuges samedi dernier. Elles ont décidé de mettre en place une association spécifique pour en obtenir le rejet définitif. Elle aura pour objet de créer un contre-pouvoir afin que les objectifs du Grenelle de l'Environnement ne soient pas annihilés par les choix d'entreprises privées et l'absence de décisions des collectivités territoriales. Elle souhaite promouvoir le développement durable. Les Brivadois ne veulent pas laisser un mauvais héritage à leurs enfants et petits-enfants."
Qu'allez-vous faire ?
"L'association défendra l'intérêt de toute la population de l'arrondissement de Brioude, en dehors de toute position partisane. Elle devra informer les habitants sur les effets négatifs à court, moyen et long terme, de ce centre de tri et d'enfouissement, toujours absents ou sous-évalués volontairement dans les études d'impact réalisées par les entreprises et les collectivités territoriales directement concernées.
Les responsables du groupe Pizzorno mettent en avant des emplois supplémentaires mais oublient les nombreux emplois perdus dans le tourisme, la baisse de la valeur des maisons et propriétés environnantes, les conséquences sur le trafic routier...
Et surtout les conséquences négatives à très long terme sur la santé des riverains, la qualité des productions agricoles environnantes, la diversité de la faune et de la flore, les nappes phréatiques et l'eau de la Vendage et de l'Allier".
Vous interpellez aussi les élus...
"Nous souhaitons aussi que le Conseil Général en charge du plan d'aménagement des déchets ménagers et assimilés, que la Communauté de communes du Brivadois qui a compétence pour la collecte des ordures ménagères du SICTOM Issoire-Brioude, à qui a été délégué la collecte des déchets sur l'arrondissement, fassent connaître leur position face à ce projet."
http://www.lamontagne.fr/medias/unes/2008/12/04/haute-loire.pdf

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Article paru vendredi 5 décembre
dans le journal LA RUCHE,

Nouvelle étape dans l'opposition à la méga-décharge de Vazeillette
Les personnes opposées à ce projet souhaitent franchir une nouvelle étape pour donner encore plus de force à leur action. Plus de quatre-vingts personnes motivées, originaires de dix communes différentes, se sont réunies à Saint-Laurent Chabreuges le samedi 29 novembre. Elles ont décidé de dréer une association spécifique pour obtenir le rejet définitif de ce projet. Celle-ci aura pour objet de créer un contre-pouvoir afin que les objectifs du Grenelle de l'Environnement ne soient pas annihilés par les choix d'entreprises privées et l'absence de décision des collectivités territoriales. Elle souhaite promouvoir le développement durable. Les Brivadois ne souhaitent pas laisser un mauvais héritage à leurs enfants et petits-enfants. dans les prochains jours ils pourront communiquer le nom de cette association, la composition de son conseil d'administration et de son bureau. Ils invitent également les signataires de la pétition à adhérer, ainsi que toutes les personnes qui souhaitent s'opposer efficacement à ce projet.
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Lundi 15 décembre 2008 - Journal LA MONTAGNE

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JOURNAL LA RUCHE - Vendredi 12 DECEMBRE 2008-

Jean-Jacques FAUCHER, maire de Brioude,
Président de la Communauté de communes du Brivadois

Jean-Noël LHERITIER, conseiller Général de Brioude-Nord

s'expriment

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JOURNAL LA MONTAGNE - Vendredi 12 DECEMBRE 2008-

Jean-Jacques FAUCHER, maire de Brioude,
Président de la Communauté de communes du Brivadois

Jean-Noël LHERITIER, conseiller Général de Brioude-Nord

s'expriment

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Dans le journal « LA MONTAGNE » du jeudi 8 Janvier 2009

Interview de M. Franck CHAULET, sous-préfet de BRIOUDE,
par Pomme Labrousse :

Question : « 2009 risque d'être animée, avec le projet de Saint-Beauzire... »

Réponse de M le Sous-Préfet :

« Je ne peux pas dire grand-chose à ce sujet, car je n'ai pas de dossier. Je reçois samedi les membres de l'Association qui regroupe les opposants au projet. En revanche, le traitement des déchets est un vrai problème. Je ne sais pas si le groupe Pizzorno est la réponse, mais j'imagine que si un groupe vient, c'est qu'il existe un besoin. Et si un centre de tri voit le jour, ce ne sera qu'après une longue procédure, avec une enquête publique. »
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JOURNAL " LA MONTAGNE "
article du mercredi 4 février 2009





JOURNAL LA MONTAGNE – ICI -

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